Animé par un réflexe pavlovien de dégoût à l’évocation du mot « taxe », le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, s’est opposé fermement ce jeudi 8 avril sur RMC à l’idée d’augmenter l’impôt des plus riches pour se remettre de la pandémie de Covid-19.
Plus d’impôts pour les riches ? Mais vous n’y pensez pas ! Ce jeudi 8 avril, sur BFMTV, le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, a failli défaillir lorsque l’idée de taxer davantage les nantis a été évoquée. L’apôtre de la réduction de la dépense publique et de la diminution du nombre de fonctionnaires – même en temps de Covid – s’est employé à démonter que « la taxation n'[était] pas le remède ». Et tant pis si le reste de la planète semble penser le contraire.Mercredi, le Fonds monétaire international estimait en effet « nécessaire de mobiliser des recettes fiscales supplémentaires », recommandant de mettre en place une fiscalité provisoire sur les revenus les plus élevés pour aider les gouvernements à répondre à ces besoins de financement. Sous l’impulsion de Joe Biden, les Etats-Unis envisagent quant à eux d’accroître les impôts des particuliers gagnant plus de 400.000 dollars par an. Pour financer son plan d’investissement de 2.000 milliards de dollars, le président américain souhaite en outre remonter le taux d’impôt sur les sociétés de 21 % à 28 % (il était de 35 % sous Barack Obama).A LIRE AUSSI : Austérité, fin des 35 heures et moins de fonctionnaires : les…
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