Au moins 50 détenus sont morts lors d’une série de mutineries qui ont éclaté mardi 23 février dans trois des prisons surpeuplées d’Equateur et qui, selon les autorités, sont dues à des rivalités entre gangs de narco-trafiquants.
« Pour l’heure, la police criminelle fait état de 50 morts parmi les personnes privées de liberté » lors de troubles survenus dans les établissements pénitentiaires du port de Gayaquil (sud-ouest), ainsi que des villes andines de Cuenca et de Latacunga (sud), a indiqué la police sur Twitter.
Les policiers « agissent pour reprendre le contrôle »
Les autorités, qui ont installé une cellule de crise, n’ont pas précisé si l’ordre avait été rétabli dans ces prisons, alors que l’armée a été déployée en renfort à l’extérieur de celle de Guayaquil, deuxième ville et capitale économique du pays. Le parquet général a indiqué que 38 prisonniers étaient morts dans le seul pavillon de haute sécurité du centre pénitentiaire de Cuenca.
Le président Lenin Moreno a attribué ces mutineries, qui ont éclaté de manière simultanée, à des « organisations criminelles » et ajouté sur Twitter que les forces de l’ordre « agissent pour reprendre le contrôle des prisons ».
« Mutineries généralisées »
Selon le parquet, les « affrontements entre bandes criminelles » ont également fait plusieurs blessés, dont deux prisonniers de Guayaquil qui sont dans un état grave. Le commandant de la police, Patricio Carrillo, a pour sa part initialement fait état de « mutineries gé […] Lire la suite